Psychosomatique
SCLÉROSE EN PLAQUES
La sclérose en plaques se définit comme une inflammation des enveloppes qui entourent les voies nerveuses du cerveau et de la mœlle épinière. Le corps tout entier en est affecté et cet état peut survenir à différents moments de la vie. C’est comme si mon corps était piégé, placé dans une cage et de plus en plus limité dans l’enchaînement de ses mouvements. Si je suis atteint de sclérose en plaques, je suis généralement affecté par de grandes souffrances me faisant voir la vie avec découragement. Une profonde révolte anime tout mon être. Je me sens obligé de devoir tout faire moi-même ; étant très perfectionniste, je refuse de me tromper et j’accepte difficilement de l’aide. La pensée de l’échec me terrorise. Je crains d’être laissé pour compte, d’être plaqué là. j’ai très peur qu’on me « laisse tomber ». Je peux aussi avoir peur de tomber, autant au sens propre qu’au sens figuré, et craindre que cette chute entraîne la mort. Toutes ces peurs qui impliquent un déplacement vertical et qui peuvent m’amener à croire que ma vie est en danger peuvent déclencher la sclérose en plaques. Ce peut être la chute d’une échelle, le risque de tomber dans un précipice, la perte abrupte d’altitude dans un avion, quelque chose qui me tombe sur la tête, etc. Très souvent, je me juge ou je peux
juger les autres très sévèrement, ce qui entraîne un grand sentiment de dépréciation, de dévalorisation et de diminution de ma personne. Lorsque je me sens diminué, j’ai l’impression que la vie m’écrase. Ainsi, c’est d’abord par mes jambes que la maladie manifestera ses premiers signes et que je pourrai avoir l’impression d’écraser. Ma défense à toutes ces peurs qui m’habitent sera de vouloir tout contrôler, de vouloir que tout se passe comme je le veux. La critique, qui est souvent dirigée vers moi-même, emprisonne ma vie. Je crois que la souffrance fait partie de mon lot de tous les jours et que je ne mérite pas le repos. Mes efforts pour me dépasser sont constants et, malgré tout, toujours insuffisants. Mon corps fatigué refuse ainsi de poursuivre cette lutte du plus fort et veut me faire comprendre que je peux aussi avoir besoin des autres et que j’ai à apprendre à faire confiance. L’inflammation implique une rage brûlante et très émotionnelle, pouvant affecter toute mon existence. Je peux me questionner : « Est-ce que je souhaite vraiment être libre ? ,, Je peux inconsciemment, de cette façon, me venger de quelqu’un ne m’ayant pas manifesté suffisamment d’amour ! Cette forme de cage, dans laquelle mon corps se retrouve, me protège peut-être de devoir admettre mes vrais sentiments ! La répression émotionnelle peut me conduire à une incapacité d’aller de l’avant dans mes émotions, entrainant ainsi une confusion musculaire et mentale. Mon corps me dit de lâcher prise, de me libérer de mes chaînes. La clé se trouve à l’intérieur de moi. j’accepte J,., de faire confiance à mon guide intérieur et je reconnais en chacun la présence de ce guide, qui amène chaque personne à agir au meilleur de sa connaissance. Je manifesterai alors plus de flexibilité et de compréhension.